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Birkenstock signale un risque tarifaire après les fortes ventes des fêtes de fin d'année
information fournie par Reuters 20/02/2025 à 16:00

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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Le directeur général de Birkenstock évoque l'incertitude concernant les tarifs douaniers et les taux d'intérêt

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Les ventes du trimestre des fêtes de fin d'année dépassent les attentes des analystes

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Les revenus de la vente en gros dépassent ceux de la vente directe au consommateur

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Les ventes de sabots et de bottes augmentent

(Ajout d'une citation du directeur général au paragraphe 3, du cours de l'action au paragraphe 4, des ventes de sabots et de bottes au paragraphe 9) par Helen Reid et Neil J Kanatt

Birkenstock BIRK.N , célèbre pour ses sandales à base de liège, a annoncé de fortes ventes pendant la période des fêtes de fin d'année, mais n'a pas revu à la hausse ses objectifs de bénéfices, les dirigeants ayant fait preuve de prudence concernant les droits de douane et d'autres risques économiques.

"Nous avons un carnet de commandes très solide, mais il faut garder à l'esprit qu'il y a beaucoup d'incertitudes macroéconomiques sur les taux d'intérêt, les mouvements de devises, les tarifs douaniers", a déclaré le directeur général Oliver Reichert lors d'une conférence téléphonique avec des analystes après les résultats de jeudi.

"L'impact potentiel sur l'économie mondiale et le consommateur mondial est très incertain", a ajouté M. Reichert.

Les actions de Birkenstock ont chuté de 2 % dans les premiers échanges à New York.

Birkenstock, qui fabrique la plupart de ses produits en Allemagne, pourrait être touché par les tarifs douaniers réciproques menacés par le président américain Donald Trump. L'entreprise n'a pas donné de chiffre d'affaires aux États-Unis, mais la région Amériques dans son ensemble a représenté 58 % des recettes au cours de son premier trimestre fiscal qui s'est achevé le 31 décembre.

Les ventes en gros de Birkenstock - par l'intermédiaire desquelles l'entreprise vend à des grands magasins et à des détaillants tels que Nordstrom JWN.N et Footlocker FL.N - ont augmenté plus rapidement que les ventes dans ses propres magasins au cours du trimestre octobre-décembre, ce qui a nui à la rentabilité de l'entreprise.

Sa marge bénéficiaire brute pour le trimestre était inférieure à celle de l'année précédente, car les revenus du commerce de gros ont bondi de 30 % pour atteindre 182 millions d'euros, tandis que les ventes directes aux clients ont augmenté de 11 % pour atteindre 178,5 millions d'euros.

"Une fois de plus, le commerce de gros est en tête, tandis que les ventes directes aux consommateurs sont à la traîne, ce qui nous amène à nous interroger sur la voie de la transition vers les ventes directes aux clients", a déclaré Luca Solca, analyste chez Bernstein.

Alors que Birkenstock s'efforce d'élargir son attrait au-delà des sandales, l'entreprise a déclaré que les sabots et les bottes représentaient près des deux tiers de son chiffre d'affaires trimestriel dans la région Amériques, et plus de la moitié dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA).

La société a maintenu son objectif de croissance du chiffre d'affaires de 15 à 17 % pour 2025 et sa prévision de marge de bénéfice annuel ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de 30,8 à 31,3 %.

Simeon Siegel, analyste à BMO Capital Market, a déclaré: "En ce qui concerne le guide, je pense qu'il est important de reconnaître que nous sommes au début de l'année et que la prudence pourrait simplement être une fonction du conservatisme"

Le chiffre d'affaires de 361,7 millions d'euros de Birkenstock au premier trimestre (377,47 millions de dollars) a dépassé les estimations des analystes qui tablaient sur 356,2 millions d'euros, grâce aux ventes à plein tarif de ses chaussures de prix malgré un environnement promotionnel concurrentiel pendant la période des fêtes, en particulier sur son marché le plus important, les États-Unis.

Son bénéfice ajusté par action de 18 euros pour le trimestre a également dépassé les attentes de 2 euros, selon les données compilées par LSEG.

(1 dollar = 0,9582 euro)

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