
Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et président. (© J. Saget / AFP)
La plateforme de prise de rendez-vous en ligne accompagne les professionnels de la santé depuis 2013. En France, près de 150.000 médecins l'utilisent. Présente également en Allemagne et en Italie, la licorne « made in France » la plus chère – avec 5,7 milliards d’euros de valorisation – mise désormais sur les téléconsultations pour poursuivre son développement.
«86 063 746, 86 063 747, 86 063 748…» Le compteur égrène sans faillir le nombre de rendez-vous pris sur le site ou l’application Doctolib depuis la campagne de vaccination contre le Covid-19.
Doctolib, grand gagnant de la pandémie ? Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et président, s’en défend, préférant souligner la réussite collective d’un programme de vaccination d’une ampleur inégalée et la mobilisation de tous les acteurs de la santé. « La pandémie n’était une opportunité pour personne, l’opportunité c’était d’en sortir », martèle-t-il.
Pharmacies, médecins de ville, vaccinodromes, si tout le monde s’est mis en ordre de marche, encore fallait-il gérer l’afflux des patients. Un véritable défi que les pouvoirs publics ont choisi de déléguer à Doctolib.
Première dose et rappels successifs, le site et l’application de la pépite de la « medtech » ont croulé sous les sollicitations sans jamais faiblir, enregistrant jusqu’à près d’un million de rendez-vous en vingt-quatre heures à la mi-juillet 2021 !
Rn 2016, partenariat avec l'AP-HP et ses 12.000 médecinsLancée en 2013, la jeune pousse a rapidement écarté la concurrence en concentrant son travail de recrutement sur les cabinets et les centres médicaux, consciente que convaincre dix médecins d’un coup coûte moins
Lire la suite sur LeRevenu.com
5 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer