Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Donald Trump fragilise la monnaie américaine
information fournie par AOF 03/04/2025 à 15:02

(AOF) - La devise américaine figure parmi les principales victimes de la dernière bordée tarifaire de Donald Trump. L'euro gagne 2,41% à 1,1094 dollar, son niveau le plus élevé depuis octobre 2024. Le dollar perd 1,98% à 145,79 yens, soit son cours le plus faible depuis 6 mois. " La baisse du dollar montre que les acteurs du marché se concentrent d'abord sur les conséquences négatives pour l'économie américaine plutôt que sur l'impact plus important sur la croissance en dehors des États-Unis et sur le risque accru d'un ralentissement plus marqué de la croissance mondiale ", explique MUFG.

Le marché anticipe désormais un assouplissement de la politique monétaire de la Fed de plus de 80 points de base d'ici la fin de l'année. Le rendement du 2 ans américain, - le plus sensible aux anticipations à propos de la politique monétaire - recule de plus de 10 points de base à 3,762%.

Le début d'une crise de confiance ?

Pour sa part, George Saravelos, le responsable mondial de la recherche sur le marché des changes de la Deutsche Bank, craint de plus en plus que le dollar ne soit menacé par une crise de confiance plus importante. Il s'inquiète d'une remise en cause plus générale de la confiance dans les perspectives économiques des États-Unis et de l'opportunité à moyen terme des allocations en dollars.

" Tout cela risque d'entraîner un dénouement auto-réalisateur de la surpondération extrême des actifs américains dans les pays qui ont exporté des capitaux vers les États-Unis au cours de la dernière décennie ", prévient le spécialiste. " En fin de compte, les États-Unis ont un important déficit de la balance des opérations courantes et la stabilité de leur monnaie dépend de l'afflux de capitaux. Une chute du dollar, une baisse des actions américaines et une augmentation de la prime à terme des bons du Trésor américain constitueraient le signal le plus fort du marché qu'un processus de désinvestissement des États-Unis s'accélère ", explique George Saravelos.

1 commentaire

  • 03 avril 16:17

    Un vrai génie ce mec


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.