
Jacques Riou, associé-gérant de Rubis. (© DR)
Longtemps une pépite de la cote parisienne, Rubis est à la peine en Bourse depuis plusieurs mois. Dans ce contexte, Jacques Riou, associé-gérant de la société en commandite, a accordé un entretien exclusif au Revenu. Retrouvez également notre conseil sur l'action.
Jacques Riou, 68 ans, est diplômé d'HEC et en sciences économiques. Avant de fonder Rubis avec Gilles Gobin en 1990, il a exercé divers métiers dans le monde de la banque. Il est gérant et associé commandité par l'intermédiaire des sociétés Agena et GR Partenaires.
Rubis est souvent présenté comme le spécialiste de la distribution de produits pétroliers. Concrètement, le groupe exploite des stations-services ?
Jacques Riou :
Notre pôle «Distribution» représente en effet 84% de notre revenu consolidé en 2019. Depuis 2017, le nombre de stations-service a augmenté de 83% et
Rubis
possède un réseau de 1.065 stations-service principalement en Afrique, dans l’Océan indien et dans les Caraïbes.
En Europe, nous distribuons surtout du gaz liquéfié, une énergie de transition, dans des zones péri-urbaines et rurales en France, au Portugal, en Espagne et en Suisse. Le Groupe distribue aussi du gaz liquéfié en Afrique (Maroc, Afrique de l’Ouest et Afrique du Sud) et aux Caraïbes. Nous sommes également présents dans la vente de bitume en Afrique de l’Ouest.
Enfin, Rubis est actif dans le secteur du stockage de produits liquides à travers sa filiale «Rubis Terminal» détenue à 55% et récemment mise en équivalence (voir plus bas).
Comment ont évolué les activités du groupe dans le contexte de crise sanitaire ?
Jacques Riou :
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