((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
(Une refonte qui met l'accent sur les commentaires des chefs d'entreprise) par Alban Kacher et Anna Peverieri
Le spécialiste néerlandais des données géologiques Fugro FUGR.AS a relancé de multiples projets dans les secteurs américains des hydrocarbures et du GNL depuis l'élection de Donald Trump et se montre optimiste quant au développement de l'éolien offshore en Asie et en Europe, a déclaré vendredi son directeur général à Reuters.
Mark Heine a déclaré que le gouvernement américain avait délivré des licences mises en suspens par l'ancienne administration de Joe Biden, sans donner plus de détails sur les projets américains.
Les projets américains d'énergies renouvelables qui n'avaient pas encore obtenu de permis ou d'accords d'achat d'électricité étaient désormais remis en question, a-t-il déclaré, prédisant que les opérateurs se tourneraient vers l'Europe. L'éolien offshore représente 7 % du chiffre d'affaires de Fugro dans les Amériques.
En janvier, M. Trump a publié un décret () pour mettre en pause les nouvelles concessions fédérales d'énergie éolienne en mer, tout en promettant de se concentrer sur ses politiques visant à maximiser la production américaine de pétrole et de gaz, qui a déjà atteint un niveau record.
Fugro est "très optimiste" quant aux tendances du marché de l'éolien offshore en Europe et en Asie, notamment en Corée du Sud et au Japon, qui se développent activement.
Il s'attend à ce que le Clean Industrial Deal () récemment annoncé par l'UE stimule le développement de l'éolien en mer et soutienne la transition des 27 membres vers des carburants plus propres, ce qui profitera au groupe.
"Il arrive au bon moment car les opérateurs vont déplacer leur capacité d'investissement vers l'Europe et cela va stimuler l'énergie renouvelable en Europe", a déclaré M. Heine.
Fugro a affiché un Ebit ajusté de 71,8 millions d'euros (74,69 millions de dollars) au quatrième trimestre, dépassant le consensus de 54 millions d'euros établi par la société, ce qui a fait grimper ses actions de 5,6% à 0852 GMT après une hausse de 11%.
Le chiffre d'affaires du groupe au quatrième trimestre, légèrement inférieur aux attentes des analystes, a toutefois été affecté par les incertitudes politiques aux Etats-Unis, et de nouveaux revers sont attendus au premier semestre.
Dans les Amériques, qui représentent 22% du chiffre d'affaires du groupe, les ventes ont baissé de 11,5% organiquement au quatrième trimestre à 137,8 millions d'euros, en raison de l'incertitude liée aux élections américaines et aux changements potentiels de politique, affectant notamment la ligne d'activité géophysique. (1 $ = 0,9614 euros)
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