(AOF) - "La seule chose qui a véritablement changé ces dernières semaines est la situation des taux longs, passant de niveaux plus bas à plus élevés", explique Lombard Odier Investment Managers. Ce dernier en tire deux conséquences : premièrement, les actions deviennent chères, maintenant qu'elles intègrent globalement des bénéfices plus élevés pour l'année prochaine. La deuxième conséquence est que les actions ont maintenant un concurrent sérieux : les obligations longues, avec un rendement approchant 5% aux États-Unis, alors que le rendement des actions est maintenant bien en dessous de ce niveau.
La valorisation – poursuit le gestionnaire d'actifs - ne peut pas être le seul argument soutenant une décision d'investissement, mais reconnaître cette nouvelle situation peut aider à comprendre pourquoi les marchés actions ont semblé plus lourds la semaine dernière.
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