((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
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Les droits de douane aggravent les difficultés de l'industrie des boissons
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Certaines actions sont restées stables ou ont même progressé, car les pires taxes ont été évitées
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De nombreuses boissons doivent être fabriquées dans des régions spécifiques et ne peuvent pas être délocalisées aux États-Unis
(Ajout de l'importance des exportations de spiritueux européens au paragraphe 6; détails sur Suntory au paragraphe 9) par Elisa Anzolin et Tassilo Hummel
Les buveurs américains paieront plus cher pour les cocktails, le champagne et les bières étrangères, des marques disparaîtront des menus des bars et des emplois seront perdus des deux côtés de l'Atlantique en raison des droits de douane réciproques du président américain Donald Trump , ont déclaré jeudi les organismes de l'industrie des boissons.
La dernière série de droits de douane globaux et spécifiques à certains pays mise en place par M. Trump devrait toucher tous les produits, du populaire cocktail negroni, basé sur la liqueur italienne Campari CPRI.MI , à la bière Guinness, fabriquée par le premier producteur de spiritueux au monde, Diageo DGE.L . Il a également introduit un prélèvement de 25 % sur toutes les importations de bière et a ajouté les canettes de bière aux droits de douane existants sur l'aluminium, frappant ainsi des marques telles que Corona STZ.N , fabriquée au Mexique, et Heineken HEIN.AS , fabriquée aux Pays-Bas.
De nombreuses catégories de boissons, telles que le champagne ou le whisky écossais, doivent être fabriquées dans des pays ou régions spécifiques et ne peuvent pas délocaliser leur production. Edward Mundy, analyste chez Jefferies, a noté que les pires menaces de droits de douane de 200 % sur l'alcool européen et de 25 % sur la tequila mexicaine et le whisky canadien ne s'étaient pas concrétisées. Les valeurs des spiritueux et de la bière sont restées globalement stables jeudi, tandis que des producteurs comme Diageo et Campari ont vu leurs actions augmenter, les tarifs douaniers liés à la tequila ayant été évités.
Toutefois, les organismes industriels ont déclaré que les droits de douane fixés mercredi étaient déjà suffisamment élevés pour nuire aux secteurs dont les ventes dépendent en grande partie des consommateurs américains. Les exportations européennes de spiritueux représentaient à elles seules 2,9 milliards d'euros (3,18 milliards de dollars) en 2024, selon l'association professionnelle spiritsEurope. Des groupes et des responsables français ont mis en garde contre une baisse de 20 % des ventes et des licenciements massifs dans des régions comme Cognac, où le brandy français est produit pour l'exportation, principalement vers les États-Unis et la Chine.
"De nombreux labels, qui ne peuvent être remplacés par une production locale, disparaîtront des tables des consommateurs américains, alors qu'une grave crise de la production et de l'emploi se profile en Italie et en Europe", a déclaré Micaela Pallini, présidente de l'association commerciale italienne Federvini, dans un communiqué. Le fabricant japonais de boissons Suntory a déclaré à l'adresse qu'il se concentrerait sur la vente de spiritueux dans les pays où ils sont fabriqués en raison des droits de douane.
Chris Swonger, président-directeur général du Distilled Spirits Council of the United States, a déclaré que l'industrie des spiritueux avait bénéficié de droits de douane pratiquement nuls pendant des décennies et qu'elle devait être dissociée des problèmes commerciaux que M. Trump souhaitait résoudre.
Les droits de douane exposent les spiritueux américains, tels que le whisky bourbon, à des représailles et menacent les emplois américains liés aux importations de spiritueux européens, par exemple dans le commerce de gros ou l'hôtellerie, ont déclaré M. Swonger et spiritsEurope.
Les principaux producteurs de spiritueux et de bière se sont abstenus de tout commentaire ou n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.
(1 dollar = 0,9116 euro)
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