
Procter et Gamble a réduit les prix de ses rasoirs Gillette. (© Procter et Gamble / Gillette / Facebook)
Décidément, l’abaissement de la fiscalité des sociétés décidé par l’administration Trump coûte avant de rapporter…
Comme d’autres grands groupes américains, Procter & Gamble a fait état, mardi 23 janvier, de charges imprévues liées à cette réforme.
Pour son deuxième trimestre fiscal (à fin décembre dernier), le groupe a publié un bénéfice net de 2,5 milliards de dollars, en repli de 68%. Une charge nette de 628 millions a, en effet, été passée, en lien avec le rapatriement de 3,8 milliards de dollars de bénéfices constatés hors des États-Unis et d’un abandon de gain fiscal différé de 3,2 milliards de dollars.
La cession de sa branche de produits de beauté à son compatriote Coty a aussi pesé sur ce résultat intermédiaire qui s’est pourtant avéré supérieur aux attentes des analystes.
Mais, le marché s’est surtout ému des conséquences de la nouvelle politique commerciale de Procter.
Prix sacrifiésLe groupe, qui est sous la pression des activistes, et en particulier d’un des plus célèbres d’entre eux, Nelson Peltz, d’ailleurs entré à son conseil d’administration, a décidé d’enrayer l’érosion de ses parts de marché, notamment dans le rasage.
Procter & Gamble a donc réduit ses prix de vente, par exemple, ceux des rasoirs Gillette.
Les ventes de cet article ont certes, augmenté de 2%
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