
L'action Recylex est très volatile. (© Wesermetall)
Bien connu des actionnaires individuels, l’ex-Metaleurop revient de loin.
Cette société minière et métallurgique, qui a fait ses premiers pas à la Bourse de Paris… aux XIXe siècle, s’est reconvertie depuis dix ans dans l’économie circulaire.
À savoir : le recyclage du plomb et du polypropylène, composants retirés des batteries automobiles et industrielles, et du zinc provenant, lui, des poussières des aciéries électriques. Une activité de production de métaux spéciaux (gallium, germanium, arsenic, etc.) complète le dispositif.
Après moult péripéties, un plan de continuation de dix ans a pris fin en 2015 et Recylex , a réussi à se tirer d’embarras, sinon d’affaire, grâce à l’appui du grand négociant producteur de matières premières Glencore. Les comptes 2017 se sont soldés par un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros (+18%) et un bénéfice net de 18 millions, à comparer à une perte de 10,1 millions en 2016.
Cependant, la convalescence s’avère fragile, comme en attestent les comptes du premier semestre retombés dans le rouge (-1,8 million d’euros).
Problème de connexionLa rechute des résultats mi-2018 s’explique, de façon paradoxale, par la volonté de faire monter la rentabilité d’exploitation courante (2,2%) de l’activité de recyclage du plomb, encore très inférieure à celle du zinc (16,7%).
En effet, la
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