
Simon Azoulay, PDG d'Alten. (© Alten)
Âgé de 62 ans, Simon Azoulay est diplômé de Supélec. Il a débuté sa carrière chez Thomson-CSF et Schlumberger. En 1988, il fonde Alten avec deux associés. En 1999, la société est introduite au premier marché de la Bourse de Paris.
Détenteur de 15,1% du capital et de 26,2% des droits de vote, Simon Azoulay est PDG depuis 1998.
Le dynamisme du secteur est-il durable ?
Simon Azoulay :
Je le pense, car des ruptures technologiques touchent en même temps nos six débouchés sectoriels, ce qui est unique dans l’histoire. Elles concernent aussi bien l’automobile, l’aéronautique, les télécoms, l’énergie, les services financiers que les sciences de la vie. L’avènement de l’intelligence artificielle et plus généralement de la business intelligence [systèmes d’information décisionnels] génère énormément de besoins dans tous les secteurs.
Dans ce contexte, l’objectif d’atteindre plus de 28 000 ingénieurs à fin 2019 est-il trop prudent ? La pénurie de compétences est-elle un frein ?
Simon Azoulay :
Nous avons déjà relevé par deux fois cet objectif. Aujourd’hui,
Alten
compte déjà plus de 30.000 salariés, qui sont à 85% des ingénieurs et consultants. Nous devrions dépasser les 28.000 ingénieurs en fin d’année. L’objectif devrait donc être atteint bien avant la fin 2019.
Malgré tout, nous avons été surpris
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