(AOF) - Suite à la performance décevante de LVMH dans les vins et les spiritueux au premier trimestre, les valeurs du secteur se replient : Pernod Ricard perd 2,48% à 91,18 dollars au sein du CAC 40 et Rémy Cointreau cède 3,69% à 43,30 euros et affiche l'un des plus fort repli du SBF 120. Dans ce segment, LVMH a connu une baisse de 9% de ses ventes en organique à 1,305 milliard d'euros alors que le consensus Visible Alpha s’élevait à -4%.
UBS précise que le chiffre d'affaires cognac et spiritueux de LVMH a enregistré une baisse de 17% de ses ventes organiques contre un consensus de - 9% pour Visible Alpha. Sa marque Hennessy a été freinée par la faiblesse persistante de la demande des consommateurs aux États-Unis et en Chine. Le segment champagne et vins a affiché un repli de 1% alors qu'il était anticipé en baisse de 2%.
En outre, UBS souligne "qu'en raison de l'incertitude liée aux droits de douane, LVMH a expédié une partie de ses stocks vers ses entrepôts locaux aux États-Unis". Mais le groupe de luxe reste prudent concernant son pouvoir de fixation des prix dans le secteur vins et spiritueux.
"En raison des risques accrus de droits de douane, la demande américaine de cognac a encore diminué ces dernières semaines", relève aussi le broker.
UBS fait surtout savoir que LVMH a démenti toute scission potentielle de la division vins et spiritueux, évoquée plus tôt dans la journée dans la presse. C'est le quotidien d'enquête, La Lettre, qui a relancé cette rumeur: "Envisagée début 2024, la séparation du groupe LVMH en deux entités redevient une option crédible. La chute du cours des titres du groupe de luxe offre une opportunité, pour la famille Arnault, de racheter les 34% de Moët Hennessy actuellement détenus par le britannique Diageo".
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