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Une semaine en Bourse : le recap du 2 au 6 septembre
information fournie par Boursorama 06/09/2024 à 12:00

recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)

recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)

Lundi 2 septembre

CAC 40 : +0,2% à 7.646,42 points et 1,7 milliard d'euros échangés

Le fait du jour

En l'absence de Wall Street, fermé aujourd'hui à l'occasion du "Labor Day", La bourse de Paris achève cette première journée de septembre sur un gain modeste, effaçant la perte de près de 0,8% atteinte peu après l'ouverture. Le tout avec un volume d'échanges très modeste d'à peine 1,7 milliard d'euros. L'indice CAC 40 a notamment été soutenu par Sanofi (+3,6%) et Unibail-Rodamco-Westfield (+2,2%).

Valeur en vue

Sanofi a dominé le CAC 40. Pourtant, le groupe a annoncé que son candidat-médicament le plus avancé contre la sclérose en plaques (SEP), le tolebrutinib n'avait pas atteint l'objectif principal de deux essais de phase avancée, mais le titre a tout de même bien réagi, les investisseurs s'attendant à des résultats encore moins bons pour cette étude. De plus, Sanofi a déclaré qu'un troisième essai de phase tardive distinct avait montré que le tolebrutinib atteignait l'objectif principal, à savoir le traitement d'une forme progressive - ou d'aggravation constante - de la SEP, qui est moins fréquente et qui ne peut actuellement pas être traitée.

Mardi 3 septembre

CAC 40 : -0,93% à 7.575,10 points et 2,5 milliards d'euros échangés.

Le fait du jour

Séance compliquée pour la Bourse de Paris dans le sillage de Wall Street. Les investisseurs s'inquiètent notamment d'un chiffre décevant de l'ISM manufacturier outre-Atlantique : 47,2 en août, en dessous des attentes et toujours dans la zone de contraction malgré un rebond par rapport aux 46,8 de juillet. Des craintes sur la vigueur de l'économie américaine qui se font plus marquées depuis quelques semaines et qui ont eu un effet immédiat sur le pétrole. Le Brent plonge de 4% vers 74 $. La Bourse de New York a fini en nette baisse : le Dow Jones a cédé 1,5%, à 40.936,93 points, le S&P 500 recule de 2,1% à 5.528,93 points et le Nasdaq Composite lache carrément 3,3% à 17.136,298 points. A noter aussi la glissade de Boeing qui a terminé sur un repli de plus de 7% après l'abaissement de la recommandation de Wells Fargo, passé à sous-pondérer.

Valeur en vue

Les actions de Nvidia ont chuté de 9,5%, ce qui représente la plus forte baisse de la valeur boursière d'une entreprise américaine en une seule journée, les investisseurs ayant réduit leur optimisme à l'égard de l'intelligence artificielle dans le cadre d'une chute généralisée des marchés à la suite de données économiques tièdes et notamment d'une déception sur le niveau de l'indice ISM manufacturier en août. De plus, selon Bloomberg News, le groupe aurait reçu (avec d'autres sociétés) une citation à comparaître concernant d'éventuelles pratiques anti-concurrentielles.

Mercredi 4 septembre

CAC 40 : -0,98% à 7.500,97 points et 3,1 milliards d'euros échangés.

Le fait du jour

Nouvelle séance de repli plutôt marquée à Paris avec un CAC 40 lesté par le luxe avec notamment -4,2% pour LVMH, -3,8% pour Hermès et -2,2% pour Kering. L'accroissement plutôt soudain des inquiétudes sur la vigueur de l'économie américaine pèse sur le secteur. La Bourse de New York a fini en ordre dispersé, les investisseurs étant restés sur la réserve après la publication d'un indicateur peu reluisant pour le marché de l'emploi susceptible d'inciter la Fed à assouplir sa politique monétaire. Les ouvertures de postes, un indicateur de la demande d'emploi, ont été bien plus faibles qu'attendu en juillet selon les chiffres JOLTS. Les offres d'emploi "ouvertes" aux États-Unis ont reculé de 3,3% à 7,67 millions en juillet, contre 7,91 millions en juin, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2021, et loin du consensus de 8,09 millions. L'indice Dow Jones progresse symboliquement de 0,1, à 40.974,97 points. alors que le Nasdaq Composite reculé de son côté de 0,3% à 17.084,296 points.

Valeur en vue

TotalEnergies a cédé de x dans le sillage du Brent. Le pétrole est sous pression depuis les craintes sur les perspectives de l'économie américaine. Le baril de Brut de la mer du Nord a sèchement reculé de plus de 4%, sous les 74 dollars le baril.

Jeudi 5 septembre

CAC 40 : -0,92% à 7431,96 points et 3,4 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Mêmes causes, mêmes effets : après avoir cédé 0,9% mardi puis 1% mercredi, l'indice parisien se replie une nouvelle fois, à 7431 points, à nouveau plombé par le luxe avec un repli marqué de 6,4% pour Hermès et 3,6% pour LVMH. La Bourse de New York a conclu en ordre dispersé, incitée à la précaution par une nouvelle série d'indicateurs américains mitigés, avant la publication d'un rapport sur l'emploi très attendu. On avait déjà les chiffres de l'enquête ADP : le secteur privé n'a créé que 99.000 emplois en août, nettement moins que les 145.000 attendus par les économistes. Les Etats-Unis n'avaient plus créé si peu de postes depuis janvier 2021.

Valeur(s) en vue

A contre-courant du marché, Atos reprend plus de 3%. Le début de semaine avait été plus difficile pour le groupe qui a abaissé lundi son objectif annuel. Il indique s'attendre à ce que son chiffre d'affaires s'établisse à 9,7 milliards d'euros en 2024, contre les 9,8 milliards prévus lors de son précédent plan publié en avril, soit une baisse de 4% par rapport à 2023. Atos prévoit également des charges d'intérêts en numéraire, une génération de trésorerie et un levier de financement plus faibles que prévu sur la période. Il anticipe toujours une génération de trésorerie positive en 2026 mais "plus faible que prévu initialement".

Vendredi 6 septembre

CAC 40 : -1,07% à 7.352,30 points et 3,5 milliards d'euros

Le fait du jour

Les Bourses européennes ont terminé en baisse vendredi, la croissance plus faible que prévu de la zone euro et le recul de la production industrielle allemande ayant ravivé les craintes économiques, alors que les investisseurs digèrent des données mitigées sur l'emploi aux États-Unis. La Bourse de New York a fini en forte baisse vendredi après la publication du rapport mensuel sur le marché du travail américain, montrant un nombre d'emplois moins élevé que prévu, qui fait peser l'incertitude quant à une baisse des taux d'intérêt par la Fed. L'indice Dow Jones a cédé 1,01%, le Nasdaq Composite, 2,55%. Le Dow Jones et le Standard & Poor's ont enregistré leur plus forte baisse hebdomadaire depuis mars 2023, alors qu'il faut remonter à janvier 2022 pour observer une telle chute pour le Nasdaq. Très attendu après une série de données inquiétantes sur l'économie américaine, le rapport sur l'emploi du département du Travail montre que le nombre de créations d'emplois non agricoles a augmenté de 142.000 en août, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient sur 160.000. Le taux de chômage a pour sa part baissé à 4,2% le mois dernier, en ligne avec les attentes après une hausse à 4,3% le mois précédent. Le marché du travail américain fait l'objet d'un examen minutieux de la part des investisseurs après qu'une hausse inattendue du taux de chômage a suscité des craintes de récession il y a près d'un mois, ce qui a fait chuter le Nasdaq de plus de 10% et a entraîné une chute des marchés mondiaux.

Valeur(s) en vue

Elis dévisse fortement sur fond de spéculations sur un rachat de l'américain Vestis, valorisé 3,3 milliards de dollars en Bourse. Le fournisseur français de vêtements de travail et d'équipements d'hygiène , qui restait sur quatre séances dans le vert, progresse de plus de 3% depuis le début de l'année.

Retrouvez l'actualité de la semaine en podcast

Valeurs associées

0,65 EUR Euronext Paris -0,82%
19,17 EUR Euronext Paris +1,05%
103,32 EUR Euronext Paris -0,08%
61,22 EUR Euronext Paris +0,25%
115,83 USD NASDAQ -2,75%

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