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Retour au sujet ATOS

ATOS : Reprise d'une file évaporée au sujet de la Valeur d'Entreprise d'Atos

20 avr. 2024 10:55

Ayant passé tout de même un peu de temps à écrire dans cette file, je remets ici mon commentaire

90 réponses

  • 20 avril 2024 10:55

    A)
    Remarque sur l'évaluation de la "valeur d'entreprise" par la formule
    (1) VE = Capitalisation + Dettes.

    Elle est éventuellement valable en temps normal et utile parce qu'excessivement simple.

    Mais elle découle simplement de la formulation de base qui est utile pour évaluer un cours d'action :
    (2) Capitalisation = VE - Dettes
    pour laquelle on estime la VE par les autres méthodes beaucoup plus complexes mais nettement plus opérationnelles.

    Le point délicat, c'est que dans la "vraie" formule (2), on aboutit fréquemment à une VE négative pour les entreprises peu efficaces ;
    c'est impossible pour la formule dérivée (1) puisqu'on n'a jamais de Capitalisation négative et qu'on se contraint donc, dans ce cas,
    à obtenir une VE supérieure aux dettes, ce qui est manifestement erroné pour nombre d'entreprises.

    Je n'ai pas suivi Casino mais de très près Emeis-Orpea et la VE retenue a été estimée par les méthodes lourdes.


    B)
    Remarque sur le cours finalement défini pour les AK :
    ce ne sont pas les créanciers qui auraient quelque "main" que ce soit
    mais l'investisseur principal qui exige une certaine part du capital pour l'apport qu'il consent à faire.
    Pour Emeis, le consortium mené par la CDC a exigé la majorité absolue pour un apport d' 1 G€ (pour faire simple).
    Ensuite, on a fait accepter aux créanciers une décote des deux tiers et le cours de la première AK qui leur a été dédiée
    a donc été fixé à trois fois le cours défini par les exigences de l'investisseur principal.

    Ca n'a donc qu'un très lointain rapport avec une éventuelle VE.


    C)
    Remarque sur la position des actionnaires :
    en cas de procédure collective, ils sont effectivement convoqués en AG,
    mais leur vote n'a strictement aucun effet ;
    seul le plan défini par la direction et homologué par le Tribunal de Commerce s'applique in fine.

    D)
    Remarque complémentaire au point A) précédent :

    la capitalisation actuelle n'a rien à voir avec une possible VE ;
    elle est simplement le résultat du jeu boursier entre ceux qui se placent pour les AK
    selon leurs estimations de possibles futurs.

    Si la dilution finale est, disons de l'ordre de 20
    suite à une première dilution par 10 pour les créanciers
    et une deuxième dilution par 2 pour l'investisseur qui souhaitera être majoritaire absolu,
    le cours actuel de l'action n'a qu'une influence marginale sur le PRU final - après les AK -
    de ceux qui ont déjà décidé de suivre ces AK.

    Ce n'est pas la même chose pour les actionnaires ante qui n'ont pas encore de tactique bien définie face aux AK
    et observent simplement des mouvements sur lesquels ils ne peuvent avoir aucune influence
    en se demandant chaque jour comment ils vont bien pouvoir limiter au mieux leurs lourdes pertes.
    Pour eux, le mieux est effectivement d'attendre la finalisation de toutes les opérations
    et de se replacer après, s'ils croient encore au futur de l'entreprise restructurée ;
    sachant, en plus, qu'on trouve très généralement sur le marché, des actions à un prix inférieur

    à celui de la dernière AK, dans les semaines qui suivent ; c'est ... curieux, mais ça se passe souvent comme ça

    E)
    autre point à méditer pour l'après AK :
    les créanciers qui n'ont pas vraiment eu d'autre choix que de convertir leurs créances en actions
    n'ont ensuite pas vocation à demeurer actionnaires et exercent une forte pression vendeuse sur le cours.
    Selon leur part du capital, ça peut bloquer le cours à des niveaux très bas pendant un temps bien long.


  • 20 avril 2024 10:56

    De l'intérêt de sauvegarder ses oeuvres quand elles sont particulièrement excellentes !


  • 20 avril 2024 11:27

    Modeste  ..... Vous semblez perclus de certitudes .  Bien sur , nous savons que nous serons dilué , reste à savoir  le niveau cours du titre et la parité retenue  . Le reste  du pipotage de bon aloi  , sans consistance  . On peut tous argumenter  selon  notre position sur ATOS  .....Décantation   cette semaine  ...


  • 20 avril 2024 11:43

    Bonjour Shamrock888 ,

    Merci pour votre partage d’expérience sur Emeis (ex Orpéa), certes instructif mais pas du tout comparable à la situation d’Atos…


  • 20 avril 2024 12:04

    Merci Victorda d'avoir ajouté spontanément les émoticônes ( du genre 🙂 ) que je n'avais pas pris le temps d'ajouter dans mon texte en direction des ... perclus de premier degré. Je n'avais effectivement pas d'autre objectif que de partager ce qui s'est passé sur Orpea et qui, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, présente tout de même de très nombreux points communs avec Atos tant au niveau des points forts et faibles des entreprises que du déroulé des opérations en vue d'une restructuration.
    Mais je pipeaute, je pipeaute ; aller, joyeux apéritif !


  • 20 avril 2024 12:14

    Un peu d humour , Diantre , perclus de rhumatismes  ......Bon boulot  , mais il reste tant d inconnu dans ce dossier  .Bon WE 


  • 20 avril 2024 12:22

    Il y a plein de choses à apprendre de ce qui s’est fait par ailleurs. Je n’ai pas autant analysé le dossier Emeis que vous, mais j’y ai effectivement reconnu des similitudes. C’est en cela que je n’ai jamais rejeté la moindre référence à ce dossier autant qu’au dossier Casino, qui reprend encore plus de similitude avec Atos, ne serait-ce que du au fait que de nombreux protagonistes sont sur Atos et louvoient pour que ce scénario l’emporte.

    Certainement d’ailleurs que ces 2 entreprises auront été sources d’expériences pour monsieur Layani et ses alliés car certaines positons de leurs troupes face à la pratzen sont en exacte opposition stratégique à certains éléments des dossier précédemment cités.

    Donc certes pas comparables mais en même temps, à connaître absolument Shamrock888, donc encore merci de ma part pour le temps que vous avez pris à nous faire partager ces éléments des plus instructifs.


  • 20 avril 2024 12:25

    On peut aussi comparer avec Peugeot  avec une AK   et BSA    cotés  


  • 20 avril 2024 12:38

    Bonjour tutusse2 ,

    Les éléments de langage de monsieur Layani sont effectivement plus en adéquation avec un projet industriel créateur de valeur dans le temps, d’ailleurs pour reprendre le mots de monsieur Saleh concernant les négociations en cours, il parle bien d’un « temps long » à la Peugeot ou Hermès plutôt qu’un « temps court » comme le voudraient Alexandre et ses sbires créanciers fossoyeurs comme Attestor…


  • 20 avril 2024 12:42

    ht    tps://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assu   
    rances/le-fmi-alerte-sur-la-menace-cyber-dans-la-finance-2090094?utm_campaign=CM _News_Twitter&Reseaux+sociaux+=CM_News_Twitter&utm_medium=Reseaux+sociau x+


  • 20 avril 2024 13:23

    victorda

    Il y a un point que je lis peu et qui m'obsède beaucoup dans le cas d'Atos. C'est le BFR et le cas du factoring ou reverse factoring.
    Map a énormément voulu jouer là dessus (et c'est légitime car c'est la raison de la chute d'Alstom), la question dans Atos se pose un peu différemment.

    En juillet 2022, Meunier a annoncé clairement que le BFR nécessitait 250 millions d'euros pour la normalisation liée à la scission et éventuellement à la cotation d'Eviden. 
    L'IPO étant devenu impossible en 2022, 2023, 2024, l'introduction d'un investisseur de référence était essentielle, et Airbus a refusé, Meunier poursuivant son idée de trouver un financement, poursuit et annonce que la normalisation du BFR pour TechF est d'1 milliard. 
    Et là on voit que le travail des sénateurs est digne d'un lycéen, une vraie question serait d'exiger le témoignage de Meunier et de poser:
    Les banques ont elle conditionné la garantie de l'AK à la vente de TechF?
    Pourquoi ne pas avoir juste proposé l'AK, est-ce parce que les banques ne garantissaient pas l'AK?
    Meunier avait de toute façon déjà fait son travail de destruction de l'Atos historique en attaquant la VNC en 2021/2022.
    La nouvelle équipe dirigeante a tenu le même modèle de BFR fin 2023 pour garantir les covenants jouant sur la vente de BDS. La vente de BDS aurait payé ce BFR.
    Car depuis Saleh a clairement annoncé qu'en février, il n'y avait plus qu'1,3 milliards de liquidités, et surtout lors du plan de refinancement, un débouclage en 2024 d'1,8 milliard de BFR.

    On se trouvera donc avec une dette nette autour de 5 milliards.
    Mais la question ici quant à la VE, c'est que ce jeu quant à l'actif circulant et le passif circulant est: théoriquement cela ne change rien à la VE, cela change la catégorie, mais ensuite le jeu est pris dans un jeu d'amortissement et de dépréciation qui sont "normalisées" par la comptabilité classique. Les licences, les puces Nvidia, les serveurs Intel, etc. tout cela aura sensiblement la même valeur.
    Enfin, le factoring et R factoring a en 2022 puis surtout en 2023 couté très cher en marge. 1,8 milliard avec un taux d'intérêt important, et donc l'avantage c'est que la marge va progresser artificiellement.

    J'aimerais bien en dehors de map qui fait du sensationnel avoir une réflexion du forum sur ce point car tout le monde se centre sur cette fameuse dette brute. 


  • 20 avril 2024 14:22

    Bonjour @off86,

    Votre réflexion est riche et difficile à synthétiser.
    Sur les chiffres, je ne trouve rien à redire sur la valse qui nous amène à des besoins en fond de roulement différents à différentes séquences, et au final, une destruction de marge et cash (la scission sans IPO ayant été un vrai combustible…)
    Vous avez évoqué quelqu’un qui s’est attelé à analyser les chiffres, je vous laisse le loisir d’échanger avec cette personne à ce sujet.

    Si je saisis votre question, celle-ci est plus ouverte et vous vous interrogez sur l’évolution du BFR d’Atos sur les dernières années? Auquel cas, cela relève de l’interprétation des faits du CA et notamment de l’usage des normes comptables, dont TB et par la suite Meunier, étaient des experts. Des experts pour faire comme cela les arrange surtout… Or, une interprétation n’engage que ceux qui la développent et donc plusieurs interprétations peuvent être valables, à moins d’avoir des preuves pour corroborer certains agissements.

    Souhaitez vous mon interprétation? 


  • 20 avril 2024 14:35

    victorda

    Bien sûr, j'aime bien lire toutes les perspectives.

    Ensuite vous savez je n'ai pas une lecture très culpabilisante concernant Meunier ou TB. Je reste "fataliste". L'idée de l'IPO de Meunier au fond était "bonne" en 2021, pas en 2022. Ensuite, il faudra expliquer aussi pourquoi aucun fond n'ont aidé à l'IPO en 2023 quand Intel a pu faire son IPO ou Softbank aussi.
    Pourquoi Eviden qui est en grande partie "américain" n'a même pas tenté l'IPO Nasdaq alors qu'il aurait suffit de faire une contrainte de seuils?
    La raison la plus simple est le cash, il fallait laisser dans Eviden beaucoup de cash pour ne pas en faire une proie des marchés, et bien sûr la dette. Mais on aurait pu imaginer un cercle vertueux de valeur. Quelques fonds aident à l'IPO (dont la BPI), les banques repoussent certaines échéances via une sécurisation de la dette, etc.
    C'est toute cette simplicité vers la chute qui m'amuse le plus. 
    On construit une usine à gaz en amont mais face à des solutions, on se refuse soudainement beaucoup de solutions en se reposant totalement sur "Airbus". 


  • 20 avril 2024 17:56

    En effet, vous faites bien d’évoquer la chute…

    Pour vous partager mon interprétation sur la valse du BFR, je suis convaincu qu’Atos paie un mélange des genres entre intérêts privés et publics, dans les 2 sens sur terme. Une histoire ancienne qui ne pouvait qu’imploser si certains choix industriels étaient fait…

    Ceci étant dit, la période post COVID a été l’explosion écrite de cette usine à gaz et l’étincelle, la tentative de cacher cela par une nouvelle acquisition externe alors que l’époque demandait de concentrer les moyens encore à disposition pour faire de la croissance organique et de la marge.



    Lorsque les marché ont eu vent de comptes non-certifiés aux US et du projet d’achat à 10Md€, la machine ne pouvait que s’emballer.

    Structurellement, la partie TFCo, globalement ex Siemens, est gourmande en BFR, et cela Siemens comme TB le savaient car des milliards ont accompagné cette acquisition pour faire le travail de restructuration nécessaire. Hors, rien a été fait pendant des années, le marché en décroissance suite à l’explosion du cloud a accéléré le mouvement et à la tête d’Atos, aucun management pour faire ce que Cap et d’autres ont été capables de faire. Acquisition n’était pas incompatible avec restructuration sauf pour la direction d’Atos…

    Une fois face à l’explosion des taux, un Atos entier devait faire des choix, l’un de restructurer, l’autre de financer. Je conçois que l’idée d’une scission suivie d’une IPO avait un sens industriel à ce moment, d’autres l’avaient fait avant. C’était la réponse aux deux en tentant d’éviter que tout le poids se fasse sur le dos des actionnaires du moment.
    Mais cela indique que la question du cash était déjà tendue, voire mal indiquée…



    La présentation en AG avait du sens et dans un environnement porteur, cela aurait pu être un succès. Mais la graine du doute était déjà plantée depuis les US et l’annonce de la négociation exclusive avec monsieur Kretinsky l’a faite éclore.

    En effet, les 900M€ de BFR financées par une AK et non pas du cash à dispo a jeté le regard de tous sur le cash encore disponible, les BFR de TFco et d’Eviden et donc globalement, de la structure de la dette brute/nette présentée en AG.

    A partir de la, la confiance des marchés s’écroule, et avec le succès d’une AK, pour ce BFR mais surtout pour des besoins d’un Eviden possiblement sur-endetté.

    Le cash encore disponible, le coût de la scission, les comptes ont été fait et cela est devenu intenable, la position devenait intenable et en maintenant la scission, in fine une cession, TFco puis BDS, devenait obligatoire. D’ailleurs Monsieur Layani a raison, cela avait du sens tant que c’était un projet industriel créateur de valeur pour Éviden, hors sans un meilleur équilibre dans la négociation, c’était au contraire un échange défavorable à la structure restante…

    Donc, pour revenir à mon premier paragraphe, peut être que cela a été une accumulation de mauvais choix industriels, peut être que c’était voulu par certains conseillers. Un peu des deux? 

    Car pour m’arrêter là, une entreprise ne peut fonctionner sans cash pour son BFR. C’est la base. La dette était la depuis des années, c’est celle de syntel en particuliers, et pourtant, rien a été fait pendant les années fastes pour alléger ce poids malgré des vents contraires manifestes jusqu’à brûler par une scission les besoins de l’entreprise et mettre en danger le BFR d’Atos.

    Nous en sommes là et pour le moment, le seul qui propose une vision d’avenir d’Atos, c’est monsieur Layani car à partir du moment où ce qui a été décrit est restructuré, que Atos retrouve du BFR, que la scission est annulé et qu’avec de la marge, Atos refait du cash libre, nous nous retrouvons avec une fleuron en bonne santé et non plus une belle à l’agonie…


  • 20 avril 2024 18:07

    Mon long message de tête a de nouveau été supprimé.
    J'en ai demandé la réintégration, nous verrons bien lundi.
    Pour le moment je laisse tomber.

    Pour suivre la réflexion de victorda, il me semble que le cadre global d'un retour d'Atos à l'équilibre d'exploitation est, a minima, bien présenté dans le cadre de refinancement publié par l'entreprise ce 9 avril :

    "
    o 600 millions d’euros de liquidités nécessaires pour financer l’activité sur la période
    2024-2025. Fonds à fournir sous la forme de dette et/ou de capital par des parties
    prenantes existantes ou des investisseurs tiers

    o 300 millions d’euros de nouvelles lignes de crédit renouvelables et 300 millions
    d’euros de lignes de garanties bancaires additionnelles

    o Cible de profil de notation de crédit BB d’ici 2026, ce qui suppose un levier financier1
    inférieur à 3x d’ici la fin de l’année 2025 et inférieur à 2x d’ici la fin de l’année 2026
    et implique une réduction de la dette brute de 2,4 milliards d’euros

    o Extension de 5 ans des échéances de la dette résiduelle

    "

    Je ne pense pas qu'on y arrive en proposant des actions à 5 € aux créanciers financiers en échange de leur dette. D'où mes estimations de dilution, qui disparaissent dès que je les mets en ligne.


  • 20 avril 2024 20:03

    L AK  se base  sur la cotation du mois précédent  , mais le temps passant , on peut  voir l AK  vers juillet , aout au mieux , d ici là rien n empéche le cours de grimper  .Si LAYANI  impose son shéma  le cours rejoindra au pire  son PRU  .....


  • 20 avril 2024 20:09

    Dans tous les posts  , on parle d une AK  avec DPS   mais de la possibilité des BSA  qui permettent d espèrer un retour à meilleur fortune  ?


  • 20 avril 2024 20:14

    tutusse2

    Développe nous tes scénarios avec BSA

    Et je ne vois pas trop l'intérêt de se baser sur le PRU de Layani parce que le PRU de Layani ne permet pas grand chose comme levée de fond. Au mieux on prendrait ce PRU tout en prenant par exemple une dette au prix non du nominal et du marché qu'on convertirait mais ça restera toujours "partiel". 


  • 20 avril 2024 20:45

    Pas l intention de faire un cours sur les BSA  , cependant sur UG   il a permit à ceux qui les ont gardé de faire une PV  importante . Cela peut au moins donner  de l espoir aux PRU  élevés qui  sont les plus lèsés


  • 20 avril 2024 20:52

    Le PRU  de LAYANI  est un minimum   . Rien n empéche le cours de grimper plus haut  surtout si les petits fonds vadeurs suiveurs , derniers entrant  en VAD s affolent un peu  ..Bon , les gros fonds en vad  n ont pas ce soucis ils viennent  de tellement haut   . 


  • 21 avril 2024 10:25

    VE = 3.3 milliards 


  • 21 avril 2024 16:10

    Pour ceux que ça peut intéresser,
    voici le lien pour le document qui a permis l'évaluation de la valeur d'entreprise d'Orpea.
    Juste pour voir quelques similitudes et, surtout, que ce n'est pas très
    simple.

    https://www.emeis-group.com/wp-content/uploads/2023/05/Rapport-devalu ation-independant-article-261-3-RG-AMF.pdf


  • 21 avril 2024 16:13

    Et puis, je vais essayer de remettre en ligne, par morceaux, les éléments de mon message d'origine
    pour voir ce qui ne passe pas.


  • 21 avril 2024 16:14

    A)
    Remarque sur l'évaluation de la "valeur d'entreprise" par la formule
    (1) VE = Capitalisation + Dettes.

    Elle est éventuellement valable en temps normal et utile parce qu'excessivement simple.

    Mais elle découle simplement de la formulation de base qui est utile pour évaluer un cours d'action :
    (2) Capitalisation = VE - Dettes
    pour laquelle on estime la VE par les autres méthodes beaucoup plus complexes mais nettement plus opérationnelles.

    Le point délicat, c'est que dans la "vraie" formule (2), on aboutit fréquemment à une VE négative pour les entreprises peu efficaces ;
    c'est impossible pour la formule dérivée (1) puisqu'on n'a jamais de Capitalisation négative et qu'on se contraint donc, dans ce cas,
    à obtenir une VE supérieure aux dettes, ce qui est manifestement erroné pour nombre d'entreprises.

    Je n'ai pas suivi Casino mais de très près Emeis-Orpea et la VE retenue a été estimée par les méthodes lourdes.


  • 21 avril 2024 16:14

    B)
    Remarque sur le cours finalement défini pour les AK :
    ce ne sont pas les créanciers qui auraient quelque "main" que ce soit
    mais l'investisseur principal qui exige une certaine part du capital pour l'apport qu'il consent à faire.
    Pour Emeis, le consortium mené par la CDC a exigé la majorité absolue pour un apport d' 1 G€ (pour faire simple).
    Ensuite, on a fait accepter aux créanciers une décote des deux tiers et le cours de la première AK qui leur a été dédiée
    a donc été fixé à trois fois le cours défini par les exigences de l'investisseur principal.

    Ca n'a donc qu'un très lointain rapport avec une éventuelle VE.


  • 21 avril 2024 16:14

    C)
    Remarque sur la position des actionnaires :
    en cas de procédure collective, ils sont effectivement convoqués en AG,
    mais leur vote n'a strictement aucun effet ;
    seul le plan défini par la direction et homologué par le Tribunal de Commerce s'applique in fine.


  • 21 avril 2024 16:15

    D)
    Remarque complémentaire au point A) précédent :

    la capitalisation actuelle n'a rien à voir avec une possible VE ;
    elle est simplement le résultat du jeu boursier entre ceux qui se placent pour les AK
    selon leurs estimations de possibles futurs.

    Si la dilution finale est, disons de l'ordre de 20
    suite à une première dilution par 10 pour les créanciers
    et une deuxième dilution par 2 pour l'investisseur qui souhaitera être majoritaire absolu,
    le cours actuel de l'action n'a qu'une influence marginale sur le PRU final - après les AK -
    de ceux qui ont déjà décidé de suivre ces AK.

    Ce n'est pas la même chose pour les actionnaires ante qui n'ont pas encore de tactique bien définie face aux AK
    et observent simplement des mouvements sur lesquels ils ne peuvent avoir aucune influence
    en se demandant chaque jour comment ils vont bien pouvoir limiter au mieux leurs lourdes pertes.
    Pour eux, le mieux est effectivement d'attendre la finalisation de toutes les opérations
    et de se replacer après, s'ils croient encore au futur de l'entreprise restructurée ;
    sachant, en plus, qu'on trouve très généralement sur le marché, des actions à un prix inférieur

    à celui de la dernière AK, dans les semaines qui suivent ; c'est ... curieux, mais ça se passe souvent comme ça


  • 21 avril 2024 16:15

    E)
    autre point à méditer pour l'après AK :
    les créanciers qui n'ont pas vraiment eu d'autre choix que de convertir leurs créances en actions
    n'ont ensuite pas vocation à demeurer actionnaires et exercent une forte pression vendeuse sur le cours.
    Selon leur part du capital, ça peut bloquer le cours à des niveaux très bas pendant un temps bien long.


  • 21 avril 2024 16:17

    Et puis, maintenant, je vous laisse tranquilles entre vous.
    J'ai bien compris que vous n'appréciez vraiment pas qu'on puisse envisager que le cours des actions baisse encore significativement au cours de la procédure de restructuration financière.


  • 21 avril 2024 16:32

    C'est à dire que tout les lundi on a un article de presse pour dire aux actionnaires qu'il faut vendre à cause de la dilution  ! Je trouve le consensus un peu trop flagrant... Puis si on regarde la clôture de vendredi, on se dit que certains cherchent désespérément des titres à acheter... 


  • 21 avril 2024 18:56

    Shamrock888

    Mais qui ne l'a pas en tête?
    Dès le plan Meunier, qui faisait déjà suite à une AG tendue, des résultats qui ne poursuivaient pas le momentum S2 2022, les risques de restructuration Orpea/Casino sont apparus.
    Je regrette encore de ne pas avoir plus chargé de put à 13/15 et je regrette mes entrées à 8/10. Même j'ai vendu un put à 12 présupposant que Meunier en tant que financier allait sortir un investisseur fin août/début septembre pour mettre fin au ridicule d'Atos qui ne faisait que durer. Les trends sur les marchés étaient propices, la tech reprenait de la couleur, l'IA commençait sa bulle. 

    Même en prenant la dette brute d'Atos, Atos reste moins endetté qu'Orpea post restructuration. Et on peut jouer autant qu'on le souhaite avec le BFR qui sera normalisé, les actifs seront là, c'est juste un jeu de catégories. 
    Enfin, il y a eu une offre Layani, et Layani est connu pour s'allier toutes les classes d'actifs. Et qui ne voit pas non plus cette magnifique opportunité qui s'offre lui s'il respecte les actionnaires? 
    En septembre 2022, le 8/12 euros qu'il prenait pour calcul était tendu, un peu spoliateur, maintenant, s'il respecte un 6-10, il aura un train haussier pour revenir à 15/20.

    Pourquoi aller en trend baissier ultra violent et long? 
    Sachant qu'il sera bien plus actionnaire en respectant ce circuit qu'en passant par la case très lourde.
    C'est tout, mais c'est un scénario. 


  • 21 avril 2024 19:05

    Sur la cloture de Vendredi, pourquoi pas une vad qui se rachète?


  • 21 avril 2024 19:21

    C' est malheureux mais le seul moment ou la direction  ayant tout fait pour masquer l' errance de leur groupe se met à parler vrai, c' est souvent au bord de la restructuration quand il s' agit de prévenir l' actionnariat que çà va diluer sec.. çà a été vrai sur Orpéa avant le coup des assureurs, ici çà en prend vraiment le chemin: on peut le jouer contrariant comme Jato_makoto mais c' est un gros risque..


  • 21 avril 2024 19:25

    Je n' avais pas saisi que le fil de discussion sur la valeur d' Atos avait été supprimé, j' ai reçu un message de Bourso me disant que j' avais plusieurs messages supprimés pour raison "autre motif", j' ai contesté mais je comprends à présent. 


  • 21 avril 2024 20:01

    Dès  que l on pose le postulat de la responsabilité des banques de leurs devoirs en due diligeance , les message est suprimé  ....


  • 22 avril 2024 09:49

    Mon 20 avril 2024 •10:55 vient d'être restauré.
    L'homme, surtout après une bonne pause café du lundi matin
    est infiniment supérieur à l'IA.
    Ouf !
    Fin de la polémique et désolé !


  • 22 avril 2024 14:00

    Dès que les choses se seront éclaircies et que les manips pour faire baisser le titre auront cessé, on retrouvera un cours normal.


  • 22 avril 2024 22:44

    Je crains malheureusement qu'on ne retrouvera jamais un "cours normal"... à partir du moment où le repreneur (layani ou kretinsky) va prendre 51% du K en mettant le moins possible de new money, la dilution va être extrême car les banques vondront le reste pour convertir leurs créances... 


  • 22 avril 2024 23:16

    PERplexe13 c’est pas le marché du coin…même dans les cas Casino/Orpea qui ont nécessité des apports et des échanges stratosphériques on l’a fait sur la base d’une valeur d’entreprise…mis à part hypnotiser tout le monde et faire croire qu’Atos vaudrait moins de 3 milliards je ne vois pas comme ils pourraient faire.


  • 22 avril 2024 23:33

    Ce sont des enchères...
    Evidemment que tout le monde veut payer le moins possible. 
    Il y en a déjà un qui a fait quelque chose, Layani.

    Et a minima, vous avez:
    BDS: 1.5 à 1.8 Md
    Syntel: 1.4 Md
    TecF: 1.1 Md (si on suppose une conversion entre cash et actifs courants) 


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