
Catherine Berjal, Anne-Sophie d’Andlau et Patrick Alès. (© M. Bureau / AFP / CIAM)
Catherine Berjal, la Présidente de la société de gestion CIAM (Charity Investment Asset Management) spécialisée dans les «situations spéciales» et les fusions-acquisitions, a écrit le 28 mars à Romain Alès, président du conseil de surveillance de Alès Groupe et fils du fondateur Patrick Alès, pour critiquer la gouvernance de l’entreprise contrôlée à près de 80% par la famille Alès.
Cette remise en cause intervient alors que le spécialiste des produits cosmétiques et capillaires enchaîne les publications financières décevantes.
Les dirigeants ont annoncé début février que le résultat opérationnel courant au titre de 2017 serait négatif, alors qu’ils escomptaient auparavant un résultat positif. Le titre perd 28% depuis le 1er janvier dernier et 55% en trois ans. À 8 euros, il est au plus-bas depuis 2009.
Faute de compétence et sans doute de volontéPour Catherine Berjal, le conseil de surveillance de Alès Groupe ne «joue pas son rôle, faute de compétence et sans doute de volonté».
Sur les neuf membres du conseil, six sont de la famille Alès (le fondateur Patrick Alès et son épouse, leurs trois enfants et un petit-fils, un autre petit-fils exerçant au sein du Directoire).
En ce qui concerne les trois autres membres non familiaux, l’un d’entre eux, Mme Thérèse Fossard, est une ancienne DRH du groupe, et n’est donc pas
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