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Forum - page 2 ATOS
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    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

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ATOS : Atos post 18 Décembre 2024 | page 2

27 déc. 2024 11:28

La structure capital connue actuellement est celle-ci:

179Md de titres + 22Md de BSA non exercés partagés à 50/50 entre fonds et banques participantes.

Décomposés en plusieurs parties dans l’exercice du prix de souscription
-63,5Md à 0,0037€ dont dont 12,5Md connus (DE Shaw, Tresidor et monsieur Salle)
51Md??? (3,5Md Barclays?)
-27,5Md à 0,0661€ (non participants)
-88Md à 0,0132€ (dont 3Md de rompus à 0,0037€)

La moyenne pondérée de l’opération approche les 0,01€ évaluée par IS

Le PRU des souscripteurs est impossible à évaluer.
Ceci étant dit, voici les premiers éléments de la structure du capital avant MAJ déclarations AMF aujourd’hui et la semaine prochaine:

-le flottant, estimé à 8%, est en fait impossible à évaluer depuis le 6 Décembre 2024.

Du reste, à l’opposé de l’ancienne structure capital d’Atos, nous avons déjà la composition de 15% de son capital, les déclarations à venir étant déterminantes car issues de l’AK2 et donc à volumes beaucoup plus importants.
Notons d’ors et déjà l’absence de déclarations de 2 gros nouveaux actionnaires participants à l’ensemble des opérations dès l’AK1 (donc gros porteurs de capital à venir) et très actifs dans l’élaboration du PRF d’Atos: BG et Syquant Capital.
Ceux-ci doivent posséder autant si ce n’est plus que DE Shaw et Tresidor, dont le poids dès l’AK avec DPS est déjà conséquent, et le sera encore plus une fois intégré les nouveaux titres du 18 Décembre au capital de 201 Md de titres:

-PDG: 2,5Md de titres (1,25%) donc 0,0037€
-ING Bank: 9,5Md de titres (5,34%) participant AK2 donc 0,0132€
-D.E.Shaw: 6,3Md de titre (3,13%) participant AK1 donc 0,0037€
-Tresidor: 3,2Md de titres (1,52%) participant AK1 donc 0,0037€
-Barclays: 6,5Md de titres achat titres ayant doublé son portage depuis sa première déclaration (3,61%) donc entre 0,0016€ et 0,0037€
-BOA: 24,7 millions de titres ex droit (0,04%)

RDV ultérieurement suite à la MAJ des déclarations.

172 réponses

  • 15 janvier 2025 20:52

    Si j'etais créancier je chercherais le cash avant la profitabilité.

    La profitabilité peut générer du cash et améliorer le cours de bourse mais de manière incertaine sur du long terme. Les cessions d'actifs apportent du cash de manière certaine sur le court terme.


  • 15 janvier 2025 21:08

    Celui qui connaît les intentions véritables des nouveaux actionnaires est dans le secret, et nous ne sommes pas dans la confidence…


  • 15 janvier 2025 21:26
    15 janvier 2025 20:52

    Si j'etais créancier je chercherais le cash avant la profitabilité.

    La profitabilité peut générer du cash et améliorer le cours de bourse mais de manière incertaine sur du long terme. Les cessions d'actifs apportent du cash de manière certaine sur le court terme.

    Vous n’êtes pas créanciers
    Les créanciers ne sont d’ailleurs même pas au ÇA…
    Et ils ne peuvent pas imposer à atos de céder des actifs
    Tout le plan est basé justement sur une conservation maximale des actifs hormis cessions à alten et à l’état

    Donc pour avoir du cash les créanciers sont prêts à attendre la date de remboursement du principal
    En 2029


  • 15 janvier 2025 22:24

    Petit calcul simpliste:

    Les créanciers sont dorénavant des actionnaires, par conversion de dette en capital, les participants ont converti 1,1Md € pour 74% du capital, les non-participants ont converti 1,8Md € pour 15,5% du capital.

    Rien que la BCE, c’est 500M€ pour 3,6% du capital actuel…

    La valo actuelle, a 0,0021€ par titre, c’est environ 375M€.

    Je laisse à chacun le loisir de calculer les montants que certains participants/ non-participants doivent inscrire en perte sèche dans leur bilan comptable s’ils vendent aujourd’hui leurs titres sur le marché. Où et quand sont leur intérêts? Mais c’est connu, les créanciers travaillent pour perdre de l’argent, à ce prix, c’est une super PV qu’ils font…


  • 16 janvier 2025 09:15
    15 janvier 2025 22:24

    Petit calcul simpliste:

    Les créanciers sont dorénavant des actionnaires, par conversion de dette en capital, les participants ont converti 1,1Md € pour 74% du capital, les non-participants ont converti 1,8Md € pour 15,5% du capital.

    Rien que la BCE, c’est 500M€ pour 3,6% du capital actuel…

    La valo actuelle, a 0,0021€ par titre, c’est environ 375M€.

    Je laisse à chacun le loisir de calculer les montants que certains participants/ non-participants doivent inscrire en perte sèche dans leur bilan comptable s’ils vendent aujourd’hui leurs titres sur le marché. Où et quand sont leur intérêts? Mais c’est connu, les créanciers travaillent pour perdre de l’argent, à ce prix, c’est une super PV qu’ils font…

    Bonjour,

    J’espère qu’il y aura ici un comptable expert en IFRS pour me corriger, car je ne suis pas expert dans ce domaine, mais je vais essayer de résumer ce que j’ai compris.

    Il y a eu au moins trois événements pertinents pour le traitement comptable des crédits Atos
    - La notation CCC en février.
    - La notation SD en juillet.
    - La conversion de la dette en actions le 18 décembre.

    La notation CCC a probablement conduit à un test de dépréciation. Celui-ci aurait entraîné une augmentation des provisions pour pertes attendues ou l’enregistrement de pertes partielles, si la valeur recouvrable estimée était inférieure à la valeur comptable du crédit.

    La notation SD aurait presque certainement déclenché un test de dépréciation (ce qui est obligatoire en cas de défaut avéré). Cela aurait conduit pratiquement automatiqueme à l’enregistrement d’une perte.
    Selon le rapport d’Arbergel, la recouvrabilité était estimée entre 0 % et 9,5 %, reflétant une perte substantielle pour les créanciers.


    Lors de la conversion de la dette en actions le crédit est retiré du bilan (déréconnaissance) et remplacé par un nouvel actif (les actions). Ces actions doivent être enregistrées à leur juste valeur (fair value), déterminée en fonction du marché ou d’une estimation fiable.
    Je ne vois pas comment les créanciers auraient pu enregistrer la valeur au taux de conversion alors que l’AK est décrite dans le même document à 0,0037 EUR par action. Ces 0,0037 EUR auraient probablement constitué une limite supérieure pour la juste valeur.
    En raison des risques mentionnés dans le plan de restructuration et le prospectus, il est probable que les créanciers aient adopté une estimation bien inférieure, probablement alignée avec les pertes enregistrées lors des tests de dépréciation précédents.

    Petit rappel: les détenteurs d’obligations n’ont probablement pas acquis ces titres à leur valeur nominale. Par conséquent, leur exposition réelle était peut-être déjà inférieure à cette valeur avant les événements récents.
    Les créanciers ont pu commencer à déprécier leurs créances avant même la dégradation officielle des notations, en anticipant l’évolution négative d’Atos, qu’ils suivaient certainement de très près.

    En résumé, je ne dis pas que personne n’a perdu d’argent, mais que les pertes ont probablement déjà été comptabilisées dans les bilans des créanciers.

    À partir de maintenant les différences entre les taux appliqués à Atos et ceux du marché et surtout les cessions d’actifs prévues (si elles se déroulent comme anticipé) devraient générer des gains qui viendraient compenser partiellement ou totalement les pertes déjà enregistrées.


  • 16 janvier 2025 09:33

    Pour information
    Dans le bilan des créanciers vont figurer bien les montants 0,0037, 0,0137 et 0,06,,, peu importe les dépréciations passées


  • 16 janvier 2025 10:28
    16 janvier 2025 09:33

    Pour information
    Dans le bilan des créanciers vont figurer bien les montants 0,0037, 0,0137 et 0,06,,, peu importe les dépréciations passées

    Pas vendu, pas perdu?

    Je vais me permettre de faire un calcul très simple:

    3 exemples de créanciers.

    Bonne Nouvelle
    Créance connue: environ 160M€
    2,4Md titres convertis à 0,0663€. Actuellement, valorisé 5M€ soit perte de 155M€

    BdF non participante neutre Créance: 500 M€
    7,5Md titres convertis à 0,0663€. Actuellement valorisé 16M€ perte de 484M€

    ING Bank participante Créance évaluée: 127M€
    9,6Md titres convertis à 0,0132€ (sans les BSA) Actuellement valorisé 20M€ perte de 107M€

    Effectivement, ils sont pressés de vendre…


  • 16 janvier 2025 10:56
    16 janvier 2025 10:28

    Pas vendu, pas perdu?

    Je vais me permettre de faire un calcul très simple:

    3 exemples de créanciers.

    Bonne Nouvelle
    Créance connue: environ 160M€
    2,4Md titres convertis à 0,0663€. Actuellement, valorisé 5M€ soit perte de 155M€

    BdF non participante neutre Créance: 500 M€
    7,5Md titres convertis à 0,0663€. Actuellement valorisé 16M€ perte de 484M€

    ING Bank participante Créance évaluée: 127M€
    9,6Md titres convertis à 0,0132€ (sans les BSA) Actuellement valorisé 20M€ perte de 107M€

    Effectivement, ils sont pressés de vendre…

    Bonjour Victorda ,

    est-ce que vous croyez vraiment que les créanciers ont payé ces montants ?? ou est-ce que comme certains disent les créanciers ont payé avec une décote beaucoup beaucoup moins cher 10%: 0,00663 , 0,00132 etc...


  • 16 janvier 2025 11:32

    Bonjour Shervin ,

    L’exercice d’arithmétique que je viens de faire est imparable.

    Concernant BdF, les 500M€, c’est officiel. C’est le montant de la créance, il n’y a aucune décote. Les documents officiels confirment ce poids au capital pendant les opérations et le prix de conversion de dette est bien de 0,0663€. Aucune erreur de calcul.

    Concernant ING, c’est une évaluation simple de la créance convertie à partir de leur déclaration de franchissement de seuil à la hausse, déclaration conforme aux documents officiels d’Atos à la virgule près. Donc je ne sais pas combien de dette ils ont acheté à prix décoté, mais au moment de la conversion, ils avaient 127M€ de créance et en tant que participants, ils ont convertis à 0,0132€ ( sans compter les BSA)

    Enfin, Bonne nouvelle, c’est une estimation à partir des presses de l’époque. Commerzbank était la première banque créancière pour 200M€. Les autres étaient ensuite autour de 160M€. Ont-ils acheté de la dette décotée? Attestor oui, les banques non participantes, je sais pas. Mais j’ai lu que les participants ont commencé à acheter de la dette à partir de Janvier 2024 au moins… Donc 160M€, c’est une estimation, sachant que sur 1,8Md de dette convertie, rien que la BdF, c’est 500M€… donc reste 1,3Md € converties à 0,0663€ pour 19,5Md de titres qui représentent 11,9% du capital actuel…

    Il y a des donnés fiables et officielles, il reste des zones inconnues, mais certaines sont exploitables et vérifiables…


  • 16 janvier 2025 12:10

    Merci victorda 👍
    Donc je conclus que sur cette base la valorisation actuelle est une absurdité sans nom !


  • 16 janvier 2025 14:34

    Respectueusement, victorda,

    « Rien vendu, rien perdu » ne s’applique pas à la comptabilité d’une entreprise.
    Les normes comptables exigent une évaluation correcte et régulière des actifs.

    Prenez l’exemple des pertes d’Atos ces dernières années : elles provenaient principalement de la dépréciation d’actifs, et non de leur vente.


  • 16 janvier 2025 14:49
    16 janvier 2025 14:34

    Respectueusement, victorda,

    « Rien vendu, rien perdu » ne s’applique pas à la comptabilité d’une entreprise.
    Les normes comptables exigent une évaluation correcte et régulière des actifs.

    Prenez l’exemple des pertes d’Atos ces dernières années : elles provenaient principalement de la dépréciation d’actifs, et non de leur vente.

    @Schalubi vous n'avez pas tord sur le papier. Effectivement, des provisions ont été passées dans les écritures des créanciers pour tenir compte de la dépréciation de l'actif.
    et ceux des créanciers qui sont tenus aux règles prudentielles du secteur bancaire sont encore plus rigoureusement encadrés.

    sauf que, la dépréciation d'actifs s'apprécie en fonction de la valeur à un instant t de l'actif. Le fait de déprécier un actif dans ses comptes n'en fait pas pour autant un actif qu'on cède à la valeur dépréciée. Dans le cas d'Atos, les actifs qui ont fait l"objet des dépéciations de goodwill ont ils été cédés? Non, Atos cède en priorité les actifs qui peuvent lui rapporter, et gardent ceux qu'elle espère pouvoir redresser
    Il en va de même pour les propriétaires des actions Atos. Ils ont tout intérêt à les vendre à court ou moyen terme à un prix proche de la valeur réelle de l'entreprise (le niveau d'1Md d'euro étant un objectif très raisonnable, sauf accident), voire à un prix proche de ce que ces actions leur ont couté.
    Certainement pas de les céder à leur prix actuel... sauf si un facteur que nous ne connaissons pas les y oblige.

    Un investisseur à effet levier qui se trouve en défaut de collatéral est obligé de vendre pour alléger son exposition (ou de racheter s'il est en short)
    Une banque centrale dont les statuts interdirait qu'elle soit actionnaire d'une société cotée... serait elle dans une pareille situation?

    Dans le cas de BNP, rien n'oblige à vendre aussi bas ses parts, sauf son orgueil le cas échéant, puisque lors de la bataille de l'été dernier, BNP annonçait pis que pendre et expliquait qu'elle allait jeter tous ses titres au marché ... sous entendu pour faire plonger le titre et penaliser Atos...

    Une banque a t elle vraiment de l'orgueil? j'en doute. Des intérpets? certainement.
    Vendre tout vite et à prix cassé, est ce dans l'intérêt de la BNP ? J'en doute.

    Est-ce pénalisant pour Atos? pas sûr du tout... puisque Philippe Salle comptera ses primes sur la base du cours un peu plus tard, et pas aujourd'hui....

    Vendre maintenant si bas, c'est se tirer dans le pied et faire cadeau à kinkin ... et quelque chose me dit que "kinkin" est un très gros et très malin creancier participant


  • 16 janvier 2025 14:59

    Dessolé de vous contredire debutant 2B, mais la rigueur comptable exige que les prix des actions figurent a leurs prix d’émission
    Par contre oui, le bilan doit être sincère mais a partir de prix d’émission des actions.
    Et la nous somme dans le flou


  • 16 janvier 2025 15:54
    16 janvier 2025 14:49

    @Schalubi vous n'avez pas tord sur le papier. Effectivement, des provisions ont été passées dans les écritures des créanciers pour tenir compte de la dépréciation de l'actif.
    et ceux des créanciers qui sont tenus aux règles prudentielles du secteur bancaire sont encore plus rigoureusement encadrés.

    sauf que, la dépréciation d'actifs s'apprécie en fonction de la valeur à un instant t de l'actif. Le fait de déprécier un actif dans ses comptes n'en fait pas pour autant un actif qu'on cède à la valeur dépréciée. Dans le cas d'Atos, les actifs qui ont fait l"objet des dépéciations de goodwill ont ils été cédés? Non, Atos cède en priorité les actifs qui peuvent lui rapporter, et gardent ceux qu'elle espère pouvoir redresser
    Il en va de même pour les propriétaires des actions Atos. Ils ont tout intérêt à les vendre à court ou moyen terme à un prix proche de la valeur réelle de l'entreprise (le niveau d'1Md d'euro étant un objectif très raisonnable, sauf accident), voire à un prix proche de ce que ces actions leur ont couté.
    Certainement pas de les céder à leur prix actuel... sauf si un facteur que nous ne connaissons pas les y oblige.

    Un investisseur à effet levier qui se trouve en défaut de collatéral est obligé de vendre pour alléger son exposition (ou de racheter s'il est en short)
    Une banque centrale dont les statuts interdirait qu'elle soit actionnaire d'une société cotée... serait elle dans une pareille situation?

    Dans le cas de BNP, rien n'oblige à vendre aussi bas ses parts, sauf son orgueil le cas échéant, puisque lors de la bataille de l'été dernier, BNP annonçait pis que pendre et expliquait qu'elle allait jeter tous ses titres au marché ... sous entendu pour faire plonger le titre et penaliser Atos...

    Une banque a t elle vraiment de l'orgueil? j'en doute. Des intérpets? certainement.
    Vendre tout vite et à prix cassé, est ce dans l'intérêt de la BNP ? J'en doute.

    Est-ce pénalisant pour Atos? pas sûr du tout... puisque Philippe Salle comptera ses primes sur la base du cours un peu plus tard, et pas aujourd'hui....

    Vendre maintenant si bas, c'est se tirer dans le pied et faire cadeau à kinkin ... et quelque chose me dit que "kinkin" est un très gros et très malin creancier participant

    Je ne pense pas que nous soyons en désaccord sur les intentions et actions des créanciers. Sans données concrètes, nous ne pouvons pas savoir précisément ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils prévoient de faire.

    Je faisais simplement un commentaire sur la réalisation des pertes en lien avec les dépréciations, et pas uniquement avec les ventes.

    Avez-vous trouvé une information définitive concernant la BCE ?
    Au téléphone, ils n’étaient pas tout à fait sûrs de leur réponse et m’ont renvoyé vers une réponse écrite, qui n’est pas encore arrivée.


  • 16 janvier 2025 16:09
    16 janvier 2025 15:54

    Je ne pense pas que nous soyons en désaccord sur les intentions et actions des créanciers. Sans données concrètes, nous ne pouvons pas savoir précisément ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils prévoient de faire.

    Je faisais simplement un commentaire sur la réalisation des pertes en lien avec les dépréciations, et pas uniquement avec les ventes.

    Avez-vous trouvé une information définitive concernant la BCE ?
    Au téléphone, ils n’étaient pas tout à fait sûrs de leur réponse et m’ont renvoyé vers une réponse écrite, qui n’est pas encore arrivée.

    Ah bon réponse écrite de BCE??
    Vous concernant ??

    Leur avez-vous demandé au moins des explications écrites sur les naked short opérées illégalement sur le marché ce fameux 16/12/2024 sur 100% des titres ??


  • 16 janvier 2025 16:29
    16 janvier 2025 15:54

    Je ne pense pas que nous soyons en désaccord sur les intentions et actions des créanciers. Sans données concrètes, nous ne pouvons pas savoir précisément ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils prévoient de faire.

    Je faisais simplement un commentaire sur la réalisation des pertes en lien avec les dépréciations, et pas uniquement avec les ventes.

    Avez-vous trouvé une information définitive concernant la BCE ?
    Au téléphone, ils n’étaient pas tout à fait sûrs de leur réponse et m’ont renvoyé vers une réponse écrite, qui n’est pas encore arrivée.

    @Schlaubi je n'ai aucune info concernant la BCE, sinon le constat que leurs titres livrés à l'AK 2 et dilués le meme jour par l'AK 3 n'entrainaient pas de franchissement de seuil de 5%

    Serait ce indiscret de vous demander la question que vous leur avez posée et le canal que vous avez utilisé?

    MErci


  • 16 janvier 2025 17:56
    16 janvier 2025 16:29

    @Schlaubi je n'ai aucune info concernant la BCE, sinon le constat que leurs titres livrés à l'AK 2 et dilués le meme jour par l'AK 3 n'entrainaient pas de franchissement de seuil de 5%

    Serait ce indiscret de vous demander la question que vous leur avez posée et le canal que vous avez utilisé?

    MErci

    Pas du tout.

    Je les ai d'abord appelés par téléphone, puis j'ai soumis une demande d'information via
    https://form.ecb.europa.eu/services/rest/publicinformationrequest/

    J'avais posé plusieurs questions :

    - La BCE détient-elle actuellement des actions d’Atos SE (ATO.PA ou sous une autre forme) ?
    - Si oui, combien d'actions la BCE détient-elle et, si possible, combien de temps prévoit-elle de les conserver, ou est-elle contractuellement obligée de les conserver ?
    - Si non, comment et quand la BCE a-t-elle disposé de ces actions ?
    - la BCE détient-elle des actions d’autres entreprises?

    L'entrée relative à l'obligation Atos dans le rapport de la BCE indique un coupon de 1 %
    - Pouvez-vous confirmer si la BCE percevra bien l'intégralité des intérêts (1 % en cash + 4 % en PIK) ou si un autre arrangement a été conclu ?
    - Pourriez-vous également préciser si la BCE a l'intention de conserver cette obligation jusqu'à son échéance ou de s'en défaire ?


  • 17 janvier 2025 00:13
    15 janvier 2025 21:26

    Vous n’êtes pas créanciers
    Les créanciers ne sont d’ailleurs même pas au ÇA…
    Et ils ne peuvent pas imposer à atos de céder des actifs
    Tout le plan est basé justement sur une conservation maximale des actifs hormis cessions à alten et à l’état

    Donc pour avoir du cash les créanciers sont prêts à attendre la date de remboursement du principal
    En 2029

    Intéressant ce que vous soulignez effectivement les créanciers sont actionnaires mais n'ont pas de représentant au board d'Atos!

    Mais je pense qu'ils peuvent quand même exercer une influence d'une autre manière.. Ils ne feront pas une confiance aveugle dans la direction.

    Les créanciers ne veulent pas perdre d'argent mais à ce niveau les choses ne sont parfois pas aussi simples qu'elles y paraissent. Ils peuvent perdre d'un côté et gagner de l'autre..


  • 17 janvier 2025 05:28

    Certes M2951977
    Mais pour gagner du côté de la nouvelle dette il leur faut récupérer le principal et pas uniquement les intérêts . Et les échéances ne seront perçues qu’à partir de 2029 donc si leur choix est de sacrifier le cours de l’action (donc les perspectives de l’entreprise à MT /LT) ils risquent aussi et surtout de voir l’entreprise en difficulté pour les rembourser…

    Clairement pour être remboursés sans problème leur meilleure solution est que l’entreprise se redresse bien et vite…
    On n’est pas dans un Schéma ou une partie de l’investissement bien en couverture du risque de l’autre partie


  • 17 janvier 2025 08:36
    17 janvier 2025 05:28

    Certes M2951977
    Mais pour gagner du côté de la nouvelle dette il leur faut récupérer le principal et pas uniquement les intérêts . Et les échéances ne seront perçues qu’à partir de 2029 donc si leur choix est de sacrifier le cours de l’action (donc les perspectives de l’entreprise à MT /LT) ils risquent aussi et surtout de voir l’entreprise en difficulté pour les rembourser…

    Clairement pour être remboursés sans problème leur meilleure solution est que l’entreprise se redresse bien et vite…
    On n’est pas dans un Schéma ou une partie de l’investissement bien en couverture du risque de l’autre partie

    Bonjour,

    Quel effet le cours de l’action peut-il avoir sur la capacité de rembourser la dette ?

    L’essentiel pour le refinancement en 2027, c’est la note BB et donc un levier financier inférieur à 2,1x, qui doit être atteint en augmentant l’EBITDA (… et en remboursant une partie de la dette, mais je sais que vous n’êtes pas d’accord sur ce dernier point).

    Je suis désolé de le marteler à nouveau : 2029 est une échéance “virtuelle”. L’année clé est 2027, car en l’absence de refinancement cette année-là, 2028 sera un nouveau 2023-2024 (et Philippe Salle n’aura pas son bonus, mais ce sera le moindre des problèmes).


  • 17 janvier 2025 08:47

    Nous progressons
    Après la faillite fantasmé en 2025 par certains, nous voilà sur 2027 – 2029
    Débats très intéressants en perspective
    Merci d’avance aux participants


  • 17 janvier 2025 08:51
    17 janvier 2025 08:36

    Bonjour,

    Quel effet le cours de l’action peut-il avoir sur la capacité de rembourser la dette ?

    L’essentiel pour le refinancement en 2027, c’est la note BB et donc un levier financier inférieur à 2,1x, qui doit être atteint en augmentant l’EBITDA (… et en remboursant une partie de la dette, mais je sais que vous n’êtes pas d’accord sur ce dernier point).

    Je suis désolé de le marteler à nouveau : 2029 est une échéance “virtuelle”. L’année clé est 2027, car en l’absence de refinancement cette année-là, 2028 sera un nouveau 2023-2024 (et Philippe Salle n’aura pas son bonus, mais ce sera le moindre des problèmes).

    Schlaubi21 le cours de l’action n’a aucun effet sur le FCF et la capacité à rembourser la new dette
    Mais les causes qui peuvent permettre un remboursement tel que prévu ou plus rapide ou meilleur que prévu, seraient les mêmes causes qui pourraient faire monter le cours de l’action

    Certains ici décrivent des créanciers voulant « saigner » atos pour récupérer leur mise sous forme de new dette

    Sauf que la meilleure manière de gagner de l’argent de manière sûre sur le remboursement de la dette, c’est de redresser
    L’ Entreprise aussi bien et aussi vite ou plus vite et mieux que prévu dans le plan…. Donc de faire monter le cours de l’action
    Ça tombe bien les créanciers étant actionnaires ils y ont aussi intérêt


  • 17 janvier 2025 08:57

    ama une ak après regroupement
    comme vk


  • 17 janvier 2025 09:18
    17 janvier 2025 08:47

    Nous progressons
    Après la faillite fantasmé en 2025 par certains, nous voilà sur 2027 – 2029
    Débats très intéressants en perspective
    Merci d’avance aux participants

    Très respectueusement, vous devriez peut-être lire le plan de restructuration d’Atos et le plan de rémunération de Philippe Salle.

    Ce n’est pas moi qui parle de 2027, mais bien Atos. Philippe Salle aurait même droit à un bonus supérieur si un refinancement était réalisé dès 2026.

    Ce n’est pas moi qui fantasme sur les risques, ce sont les dirigeants d’Atos eux-mêmes qui les ont mentionnés dans leur plan et les ont répétés dans d’autres documents, en particulier ceux relatifs à l’augmentation de capital.

    Quant au risque pour 2025, ce seraient des sources internes d’Atos qui l’auraient communiqué à Pechberty et à BFMTV. (au conditionnel) Vous constaterez que je ne m’appuie pas sur ces sources anonymes, mais bien sur les plans et les chiffres fournis par Atos.
    D’ailleurs, MAP, que vous critiquez souvent, avait écrit ici qu’en s’appuyant sur les chiffres, il considérait cette alerte sur 2025 comme exagérée.


  • 17 janvier 2025 09:24
    17 janvier 2025 08:51

    Schlaubi21 le cours de l’action n’a aucun effet sur le FCF et la capacité à rembourser la new dette
    Mais les causes qui peuvent permettre un remboursement tel que prévu ou plus rapide ou meilleur que prévu, seraient les mêmes causes qui pourraient faire monter le cours de l’action

    Certains ici décrivent des créanciers voulant « saigner » atos pour récupérer leur mise sous forme de new dette

    Sauf que la meilleure manière de gagner de l’argent de manière sûre sur le remboursement de la dette, c’est de redresser
    L’ Entreprise aussi bien et aussi vite ou plus vite et mieux que prévu dans le plan…. Donc de faire monter le cours de l’action
    Ça tombe bien les créanciers étant actionnaires ils y ont aussi intérêt

    J’espère, comme vous, que le redressement sera la voie privilégiée, mais il faut également tenir compte des conditions de la dette, qui indiquent une option plus sûre pour les créanciers via la vente d’actifs.

    C’est ce que semblent confirmer S&P et Fitch, en notant la tranche 2029 en B- et les tranches 2030 et 2032 en CCC.


  • 17 janvier 2025 09:29
    17 janvier 2025 09:18

    Très respectueusement, vous devriez peut-être lire le plan de restructuration d’Atos et le plan de rémunération de Philippe Salle.

    Ce n’est pas moi qui parle de 2027, mais bien Atos. Philippe Salle aurait même droit à un bonus supérieur si un refinancement était réalisé dès 2026.

    Ce n’est pas moi qui fantasme sur les risques, ce sont les dirigeants d’Atos eux-mêmes qui les ont mentionnés dans leur plan et les ont répétés dans d’autres documents, en particulier ceux relatifs à l’augmentation de capital.

    Quant au risque pour 2025, ce seraient des sources internes d’Atos qui l’auraient communiqué à Pechberty et à BFMTV. (au conditionnel) Vous constaterez que je ne m’appuie pas sur ces sources anonymes, mais bien sur les plans et les chiffres fournis par Atos.
    D’ailleurs, MAP, que vous critiquez souvent, avait écrit ici qu’en s’appuyant sur les chiffres, il considérait cette alerte sur 2025 comme exagérée.

    Bonjour
    Il n’y avais aucune malice dans mon intervention. Au contraire

    Concernant le « ramasseur » du contenu des poubelles ça vous regarde,,,

    Et une des premières choses que j’ai étudié attentivement c’est la rémunération globale de Mr Salle


  • 18 janvier 2025 23:16
    16 janvier 2025 14:34

    Respectueusement, victorda,

    « Rien vendu, rien perdu » ne s’applique pas à la comptabilité d’une entreprise.
    Les normes comptables exigent une évaluation correcte et régulière des actifs.

    Prenez l’exemple des pertes d’Atos ces dernières années : elles provenaient principalement de la dépréciation d’actifs, et non de leur vente.

    Schlaub ,

    Depuis la rupture d’égalité de traitement avérée du 06/12/2024 opérée par un naked short sur 100% du capital d' ATOS le titre n'a pas réussi à revenir au niveau du prix de l'AK A


  • 21 janvier 2025 10:01

    Il y a aussi des rumeurs selon lesquelles un fonds de créanciers non participants serait liquidé de force et leurs actions seraient donc désormais jetées sur le marché avec d'importantes pertes. Nous parlons de Boussard & Gavaudan dans les forums allemands.
    https://www.wallstreet-online.de/diskussion/1291171-191-200/atos-wie-weiter#beit rag_76995150


  • 21 janvier 2025 10:21

    Redemption et
    liquidations
    https://www.globenewswire.com/news-release/2024/11/01/2973492/0/en /Boussard-Gavaudan-Holding-Ltd-EUR-Redemption-and-Cancellation-of-Shares.html
    h ttps://www.northdata.de/Boussard%20%26%20Gavaudan%20Gestion%20SAS,%20Paris/Siren %20443014584
    terrible AUM du short fond
    https://aum13f.com/fund/bg-master-fund-icav


  • 22 janvier 2025 17:37
    16 janvier 2025 16:29

    @Schlaubi je n'ai aucune info concernant la BCE, sinon le constat que leurs titres livrés à l'AK 2 et dilués le meme jour par l'AK 3 n'entrainaient pas de franchissement de seuil de 5%

    Serait ce indiscret de vous demander la question que vous leur avez posée et le canal que vous avez utilisé?

    MErci

    La réponse de la BCE est là:

    ***
    Merci pour votre message à la Banque centrale européenne (BCE).

    Atos a annoncé en décembre 2024 que sa restructuration financière était achevée ( communiqué de presse ) en transférant les obligations et les actions rétablies aux créanciers. L'Eurosystème a été traité comme tout autre investisseur dans la restructuration.

    L'Eurosystème ne divulgue pas les montants et ne fait aucun commentaire sur les avoirs individuels détenus dans le cadre du CSPP/PEPPCORP ou d'actions connexes. Il conserve toute latitude pour gérer ses portefeuilles APP/PEPP et peut, sans y être obligé, vendre les avoirs qui ne répondent pas aux critères d'éligibilité du CSPP.

    L’Eurosystème n’a acheté aucune action dans le cadre de la mise en œuvre des portefeuilles APP/PEPP.

    Cordialement,

    ***

    J'ai enlevé le nom de la dame. Bourso n'avait pas aimé quand VictorDa avait mis des noms il y a quelques semaines.


  • 22 janvier 2025 18:26

    Merci Schlaubi21 cette réponse me paraît assez riche pour qui sait la comprendre
    Savez vous quels sont les critères du CSPP

    Et les différences entre cspp et app/pepp ?

    Auquel cas on n’aurait aucune sortie forcée, juste une sortie consentie??


  • 22 janvier 2025 20:06
    22 janvier 2025 18:26

    Merci Schlaubi21 cette réponse me paraît assez riche pour qui sait la comprendre
    Savez vous quels sont les critères du CSPP

    Et les différences entre cspp et app/pepp ?

    Auquel cas on n’aurait aucune sortie forcée, juste une sortie consentie??

    L’APP, ou programme d’achat d’actifs, a été mis en place en 2014 par la Banque centrale européenne (BCE) pour exécuter sa politique de Quantitative Easing (QE).

    Le CSPP (Corporate Sector Purchase Programme) est le sous-programme de l'APP dédié à l'achat d'obligations d'entreprises non financières.

    Le PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme) est un sous-programme supplémentaire créé pendant la crise du Covid.

    La BCE détenait, jusqu'à la restructuration, trois obligations d'Atos sous le CSPP :

    FR0013378452, échéance 2025-05-07, coupon 1,75 %, montant 750 M€
    FR0013378460, échéance 2028-11-07, coupon 2,5 %, montant 350 M€
    FR0014006G24, échéance 2029-11-12, coupon 1 %, montant 800 M€
    Lors de la restructuration, le 17 décembre, ses parts dans ces obligations ont été converties en la part détenue par la BCE dans l'obligation des Créanciers Non-Participants :

    XS2950595590, échéance 18/12/2032, coupon 1 %, montant 137 M€
    Entre le 3 et le 10 janvier, la BCE aurait apparemment vendu sa part de cette obligation. Atos n'est plus visible dans ses rapports du 10 et du 17 janvier. La BCE ne serait donc plus créancière d'Atos.

    De là découle l'hypothèse que j'avais formulée dans une autre réponse : la BCE aurait probablement vendu discrètement son paquet d’actions en transaction privée (over-the-counter), soit dans la même semaine que l'obligation, soit immédiatement en décembre, à une banque ou un autre intermédiaire.

    La BCE ne se serait probablement pas amusée à écouler quelques milliards d’obligations en petits paquets de 250 millions sur plusieurs semaines.


  • 22 janvier 2025 20:30
    22 janvier 2025 20:06

    L’APP, ou programme d’achat d’actifs, a été mis en place en 2014 par la Banque centrale européenne (BCE) pour exécuter sa politique de Quantitative Easing (QE).

    Le CSPP (Corporate Sector Purchase Programme) est le sous-programme de l'APP dédié à l'achat d'obligations d'entreprises non financières.

    Le PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme) est un sous-programme supplémentaire créé pendant la crise du Covid.

    La BCE détenait, jusqu'à la restructuration, trois obligations d'Atos sous le CSPP :

    FR0013378452, échéance 2025-05-07, coupon 1,75 %, montant 750 M€
    FR0013378460, échéance 2028-11-07, coupon 2,5 %, montant 350 M€
    FR0014006G24, échéance 2029-11-12, coupon 1 %, montant 800 M€
    Lors de la restructuration, le 17 décembre, ses parts dans ces obligations ont été converties en la part détenue par la BCE dans l'obligation des Créanciers Non-Participants :

    XS2950595590, échéance 18/12/2032, coupon 1 %, montant 137 M€
    Entre le 3 et le 10 janvier, la BCE aurait apparemment vendu sa part de cette obligation. Atos n'est plus visible dans ses rapports du 10 et du 17 janvier. La BCE ne serait donc plus créancière d'Atos.

    De là découle l'hypothèse que j'avais formulée dans une autre réponse : la BCE aurait probablement vendu discrètement son paquet d’actions en transaction privée (over-the-counter), soit dans la même semaine que l'obligation, soit immédiatement en décembre, à une banque ou un autre intermédiaire.

    La BCE ne se serait probablement pas amusée à écouler quelques milliards d’obligations en petits paquets de 250 millions sur plusieurs semaines.

    Vous voulez dire 250 millions d’actions et non d’onligations


  • 22 janvier 2025 20:34

    Schlaubi21 merci pour ces infos précieuses

    Je m’interroge sur le parallélisme entre la méthode de largage des actions et celle de vente de sa part de l’obligation

    En effet l’obligation est elle citée au marché secondaire? Dans le cas contraire il n’y a pas d’autre moyen que de la vendre en gré à gré… voire à un autre détenteur de cette obligation

    En revanche vendre des titres actions cotés sur Euronext en gré à gré ça pose la question de l’équité d’accès des opérateurs aux titres cèdes par la bce…
    Un largage quotidien au marché n’est il pas le meilleur moyen d’éviter toute critique sur le parti pris ou l’avantage que la bce aurait confère à son acquéreur??


  • 22 janvier 2025 20:36
    22 janvier 2025 20:30

    Vous voulez dire 250 millions d’actions et non d’onligations

    Tout à fait!
    Ce seraient des paquets d'actions et non d'obligations évidemment dans la dernière phrase.
    Pardon et merci pour la correction! Bourso ne permet malheureusement pas d'éditer.


  • 22 janvier 2025 20:44
    22 janvier 2025 20:34

    Schlaubi21 merci pour ces infos précieuses

    Je m’interroge sur le parallélisme entre la méthode de largage des actions et celle de vente de sa part de l’obligation

    En effet l’obligation est elle citée au marché secondaire? Dans le cas contraire il n’y a pas d’autre moyen que de la vendre en gré à gré… voire à un autre détenteur de cette obligation

    En revanche vendre des titres actions cotés sur Euronext en gré à gré ça pose la question de l’équité d’accès des opérateurs aux titres cèdes par la bce…
    Un largage quotidien au marché n’est il pas le meilleur moyen d’éviter toute critique sur le parti pris ou l’avantage que la bce aurait confère à son acquéreur??

    Les investisseurs institutionnels recourent rarement au marché secondaire pour effectuer des transactions entre eux. Cela n'aurait aucun sens pour eux.
    Ce serait comme si McDo faisait la queue au supermarché local alors qu'il est plus simple, logique et économique d'acheter en gros.

    Cela est encore plus vrai pour la BCE, qui ne détient normalement pas d'actions (c'est ce qu'on m'avait dit au téléphone).
    Imaginez la machine bureaucratique inventant un processus ad hoc pour une activité de trading qui n'était pas prévue dans une "usine à gaz" de cette taille.

    J'avais même demandé s'ils avaient fait un deal juste avant la restructuration pour éviter de se retrouver avec un paquet d'actions. C'est la partie de où ils ont répondu qu'ils avaient été "traités comme les autres" lors de la restructuration ;-)


  • 22 janvier 2025 20:50

    Donc Schlaubi21 la BCE aurait tout loisir de négocier avec un opérateur sans aucune obligation d’égalité de traitement des autres?

    Il me semble que dans d’autres cas récents d’investisseurs institutionnels devenus actionnaires contraints (émeis…) il y a bien des institutionnels qui larguent du papier au marché . Ou alors on nous raconte vraiment n’importe quoi ici


  • 22 janvier 2025 20:51
    22 janvier 2025 20:34

    Schlaubi21 merci pour ces infos précieuses

    Je m’interroge sur le parallélisme entre la méthode de largage des actions et celle de vente de sa part de l’obligation

    En effet l’obligation est elle citée au marché secondaire? Dans le cas contraire il n’y a pas d’autre moyen que de la vendre en gré à gré… voire à un autre détenteur de cette obligation

    En revanche vendre des titres actions cotés sur Euronext en gré à gré ça pose la question de l’équité d’accès des opérateurs aux titres cèdes par la bce…
    Un largage quotidien au marché n’est il pas le meilleur moyen d’éviter toute critique sur le parti pris ou l’avantage que la bce aurait confère à son acquéreur??

    Ah, j'ai oublié une partie de votre question.
    XS2950595590 a été émise en "private placement" et en "Reg S", donc exempte d'enregistrement avec la SEC.


  • 22 janvier 2025 20:52

    Et ça change quoi en pratique l’absence d’enregistrement avec la sec?


  • 22 janvier 2025 21:05
    22 janvier 2025 20:51

    Ah, j'ai oublié une partie de votre question.
    XS2950595590 a été émise en "private placement" et en "Reg S", donc exempte d'enregistrement avec la SEC.

    C'est toujours le cas, quelle que soit la situation ou le type de papier.

    Rien n'oblige les investisseurs institutionnels à recourir au marché secondaire. Ils ont la liberté de négocier directement entre eux sans passer par une plateforme de marché régulé, à condition de respecter les réglementations applicables, comme par exemple la lutte contre le blanchiment d'argent.

    Ils peuvent s'orienter sur le cours actuel ou définir un prix moyen, à mois qu'ils aient une raison de ne pas le faire. Ils disposent d'une liberté contractuelle et peuvent donc acheter ou vendre au prix qui leur convient, tant qu'il n'y a pas de manipulation de marché ou d'infraction à la réglementation (comme personne ne pourrait vous interdire de vendre votre maison pour un euro ou un bonbon pour mille euros).

    D'ailleurs, le fait que les transactions bilatérales entre investisseurs institutionnels ne passent pas par le marché secondaire a un effet stabilisateur sur les cours, en évitant des fluctuations brusques dues à de gros volumes d'achat ou de vente.


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